Le 30 septembre, Catherine Mathieu a été officiellement installée comme présidente du tribunal judiciaire de Créteil, marquant une étape historique en tant que première femme à occuper ce poste. À 52 ans, son parcours exceptionnel la mène à la tête de la quatrième juridiction de France, après avoir été la première femme présidente du tribunal de Meaux. Connue pour son engagement envers la promotion des femmes dans la magistrature, elle espère inspirer d'autres magistrates à viser des responsabilités élevées. Une nomination qui promet d'apporter un vent nouveau au sein de la justice française !
En printemps 2016 à Paris, Isabelle Coldefy a animé une session d'accompagnement pour dix adhérentes de Femmes de Justice, permettant une rétrospection de carrière et l'élaboration de projets professionnels.
Dans un climat de confiance, les participantes ont exploré leurs parcours, partagé des expériences, et identifié de nouvelles opportunités au sein du ministère de la justice. L'interaction bienveillante a favorisé des échanges constructifs, dépassant les clivages statutaires.
Cette session a aussi renforcé les liens humains et préparé le terrain pour un futur programme de mentorat.
Les adhérentes FdJ ont participé à une rencontre avec Bertrand Louvel, premier président, Bruno Pireyre président de chambre et directeur du SDER et Martine Valdes-Boulouque, 1ère avocate générale.
Au fil des échanges et des questions, les parcours, la féminisation des métiers et des titres et la mixité ont été évoqués. FdJ a pu soutenir la nécessité de rompre avec la logique du plafond de verre et a mis en avant les leviers identifiés pour y remédier : repenser la mobilité géographique et instaurer une revue des cadres pour toutes les directions !
Plusieurs adhérentes ont pu évoquer leur parcours professionnel dans un climat de confiance, et parler de leur envies et attentes. Au terme d'un après-midi avec Isabelle Coldefy, elles ont pu clarifier leur projet. Plusieurs adhérentes ont pu évoquer leur parcours professionnel dans un climat de confiance, et parler de leur envies et attentes. Au terme d'un après-midi avec Isabelle Coldefy, elles ont pu clarifier leur projet.
En compagnie de Mme Christelle Rotach, cheffe d'établissement, qui présentera son parcours de femme à la direction d"établissements pénitentiaires, et de Mme Carole Soppelsa historienne de l'architecture, qui évoquera l'histoire de la prison de la Santé.
À l’initiative d’Amandine de la Harpe, FdJ a participé à une formation sur l’égalité professionnelle à la Cour d’appel de Versailles, avec des interventions de Brigitte Grésy et Marie-Françoise Lebon-Blanchard sur les concepts de sexisme et la politique interministérielle d’égalité. Gwénola Joly-Coz a abordé la réalité de l’égalité au ministère de la Justice et les leviers disponibles. Des échanges nourris ont eu lieu avec les magistrates et fonctionnaires présentes, alignés avec les objectifs de FdJ de faire émerger les voix des femmes et de promouvoir l’égalité.
Les associations de femmes continuent de renforcer la culture de l'égalité au sein de l’État, en parfaite harmonie avec les initiatives actuelles. Lors d'une rencontre au Tribunal de Grande Instance de Paris, elles ont discuté de la socialisation différentielle des genres et des défis persistants comme la féminisation des titres et l'autolimitation des femmes dans les postes de responsabilité. Ces échanges mettent en lumière la solidarité inter-associative et la lutte continue pour l'égalité.
Marie-Françoise Lebon-Blanchard, Gwenola Joly-Coz, et Nadine Stern ont animé une rencontre pour présenter les mandats de l’association, les récents échanges avec la directrice des services judiciaires, et la place institutionnelle de l’association dans un réseau interministériel soutenu par le Premier ministre depuis mai 2016.
Le réseau d’associations, en expansion, travaille à la rédaction d’un texte commun pour mettre en lumière les enjeux communs aux femmes dans la fonction publique.
Les discussions ont abordé divers sujets, tels que l’autolimitation des femmes dans la fonction publique, les sessions d’accompagnement personnel, les politiques managériales inadaptées, la valorisation des parcours atypiques, l’intégration des magistrats dans la revue des cadres, la répartition inégale des tâches domestiques, la proposition d’interdiction des réunions après 18 heures, et la culture du présentéisme.
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