Accompagnement et Réflexion Professionnelle Printemps 2016

Accompagnement et Réflexion Professionnelle Printemps 2016

Bilan de Carrière et Réflexion Personnelle


Animée par Isabelle Coldefy, psychologue de formation et actuellement consultante, la session d’accompagnement s’est déroulée en deux séances de 4 heures chacune dans les locaux de la DPJJ d’abord, puis dans ceux de la DACG.

Dans un climat de confiance et sur la base d’une relation strictement confidentielle, nos dix adhérentes ont pris le temps de dresser le bilan de leur carrière. Description d’un parcours souvent extrêmement riche, valorisation des expériences et des rencontres mais aussi compréhension de ses choix ont prévalu à cette étape essentielle. A l’aune d’outils de qualité, d’évaluation et d’aide au développement personnel et à l’estime de soi, les adhérentes ont pu se laisser aller à une lecture plus personnelle de leurs parcours. Véritable moteur, ce partage d’expérience a été l’occasion d’une rétrospection salutaire et constructive mais également celle d’apporter à chacune un regard neuf sur les multiples possibilités et opportunités offertes par le ministère de la justice : formations, détachements, mise à disposition, affectation à l’administration centrale, passerelle entre les corps, autant de possibles exprimés, vécus et offrant à chacune une vitrine nouvelle de parcours à notre portée !



Élaboration de Projets Professionnels


Fortes de ce partage, les Femmes de Justice ont ensuite pu se lancer dans la seconde étape de l’élaboration d’un projet professionnel et des moyens pour y parvenir. Grâce à l’interaction bienveillante de chacune des participantes et sous l’animation constructive d’Isabelle, chacune des participantes a laissé libre cours à ses envies en exprimant aussi les freins supposés ou réels et en se laissant guider par les conseils avisés de ses collègues, sans jugement de valeur aucun.



Rencontres Humaines et Perspectives Futures


Au-delà de l’apport au plan professionnel, la session d’accompagnement a, de l’avis de chacune, constitué un moyen inédit de faire des rencontres, découvrir des parcours et des possibilités, de dépasser allègrement les clivages statutaires et fonctionnels, de livrer en toute confiance les obstacles à la conciliation de nos vies privées et professionnelles et les moyens de les contourner. Elle a surtout été l’occasion de faire de belles rencontres humaines lesquelles vont se poursuivre entre toutes et/ou certaines, hors du cadre initial ! Pari doublement gagné : un pas vers le mentorat, que l’association porte à cœur de lancer prochainement, semble franchi.

FdJ remercie chaleureusement ses deux adhérents, Catherine Sultan, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse et Robert Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces, d’avoir permis la bonne organisation des séances au sein de leurs bureaux.

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